Explosion des courts-métrages marocains

Publié le par Cinemasfi

FestivaldeTanger.jpgCette année est certainement l'année du court-métrage marocain. Après avoir été l'objet d'une programmation spéciale lors de la très respectée Mostra de Venise, le format court made in Morocco s'est fait remarqué, en Egypte cette fois, au Festival d'Ismaïlia. 

C'est un court-métrage marocain qui a rafflé le prix du jury en Egypte à l'occasion du Festival d'Ismaïlia. En l'occurence, le film Akhir Sarkha (Dernier Cri), du réalisateur marocain Hamid Basket. A l'évidence,
le court-métrage marocain a fait son chemin depuis les débuts du Festival du Court-Métrage Méditerranéen de Tanger. Un Festival qui, en cinq éditions, a réussi à lancer la "mode" du court-métrage au Maroc. 
En effet, le bilan de cette année est exceptionnel. Faisons les comptes: outre les Festivals de Tanger et Casablanca en juin, le cinéma court marocain était l'objet d'un hommage au Festival Côté Court de Pantin, d'un
 "Focus Maroc" à la Mostra de Venise en août
et enfin d'un "Regard sur le cinéma marocain" à Ismaïlia en Egypte en septembre, avec le succès que l'on sait en compétition.

60 courts par an
Il faut dire que le petit format marocain explose avec une production moyenne de 60 courts métrages par an depuis trois ans. On constate ainsi avec enthousiasme l'arrivée d'une nouvelle génération de jeunes cinéastes - parmi lesquels on remarque quelques noms familiers comme ceux de Rachid El Ouali ou Driss Rokh, les stars marocaines passées dernière la caméra. 
C'est aussi une nouvelle dynamique qui s'est emparé de tout le Maroc avec la multiplication de manifestations dédiées au court métrage. Le Festival du Court-Métrage Méditerranéen de Tanger avec ses cinq ans fait maintenant figure de vétéran puisqu'on dénombre depuis quelques naissances. C'est le cas du Festival du Court-Métrage et du Documentaire de Casablanca qui s'est offert le film "Chaos" de Driss Rokh pour son second anniversaire en juin dernier.
Il faut sans aucun doute voir derrière la vogue de nos courts-métrages nationaux, le fruit d'une volonté institutionnelle du Centre Cinématographique Marocain. Comme le rappelait M. Mohammed Bakrim lors des dernières Journées Cinématographiques de Safi, le CCM
veut, par le biais des festivals et de concours, accompagner l'engouement croissant de la jeunesse marocaine pour le cinéma.

Et ce n'est pas tout! La bonne nouvelle, c'est que ce n'est que le début puisque d'autres rétrospectives sur le court-métrage marocain sont prévues à Bruxelles, Rome et Naples.

Publié dans Actualité cinéma

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